Mesrine : L’Instinct de la Mort de Jean-François Richet - 15/20
À la manière du biopic, divisé en deux parties, de Steven Soderbergh, sur Ernesto ‘Che’ Gueverra, Jean-François Richet nous offre lui aussi un biopic en deux parties, mais dans son cas, sur le célèbre criminel français Jacques Mesrine. Pour ce qui est de cette première partie, titrée L’Instinct de la Mort, elle m’a généralement bien plu, sans pour autant être aussi excellente que je l’espérais. La performance de Vincent Cassel, dans le rôle de Jasques Mesrine, est incroyable. Les seconds rôles sont aussi vraiment sensas, que ce soit Roy Dupuis, Cécile de France ou Gérard Depardieu. La réalisation de Jean-François Richet est endiablée. Le tout est assez bien rythmé. La reconstitution de l’époque est très réussie. Le sujet est très intéressant, pour ceux qui veulent en apprendre plus sur ce criminel. Malheureusement, tout va tellement vite, qu’on y apprend assez peu de choses et que certains moments, qui m’ont semblés vraiment importants, sont passés très rapidement. De plus, la narration est assez classique. Personnellement, j’ai trouvé, que les 35-40 dernières minutes du film étaient les meilleures. Au final, j’ai bien aimé Mesrine : L’Instinct de la Mort, mais je m’attendais à mieux.
Mesrine : L’Ennemi Public N° 1 de Jean-François Richet - 17/20
Pas exempt de défauts, cette seconde partie, L’Ennemi Public N° 1, m’a bien plus plu, que la première. Le film est beaucoup mieux rythmé, malgré quelques petites longueurs. Il y a un bon mélange d’action et de drame. Le scénario y va plus en profondeur, permettant ainsi de mieux saisir l’époque et la psychologie de Mesrine. La réalisation de Jean-François Richet est toujours aussi excellente, tout comme le jeu d’action de Vincent Cassel. Mathieu Amalric, en François Besse et Oliver Gourmet, en Commissaire Broussard, sont eux aussi très bons. Et, que dire du segment final, qui est vraiment génial. Malgré tous les crimes qu’il ait pu commettre et s’ayant attaché au personnage, j’ai trouvé le final plutôt triste. Au final, Mesrine : L’Ennemi Public N° 1 est une très bonne deuxième partie.