Prom Night de Nelson McCormick Synopsis: Entourée de ses meilleurs amis, Donna Keppel savoure son bal des finissants. Mais la soirée tourne au cauchemar lorsqu'un psychopathe, qui a jadis massacré les membres de la famille de la jeune fille, décide de participer lui aussi à la fête.N’ayant pas vu le film original, je ne savais pas trop à quoi m’attendre de ce remake. Mais, avec tous les avis négatifs que j’ai lu, ça n’augurait rien de bon. J’ai donc loué
Prom Night, en sachant que je ne devais pas m’attendre à un gros film.
Ce remake est produit, par nul autre que
Neal H. Moritz, le même homme qui a été producteur pour les deux premiers
Urban Legend et la trilogie
I know what you did last summer. Malheureusement,
Prom Night a plus de quoi retenir des deux suites de
I know what you did last summer, que du premier film de la saga ou d’un
Urban Legend. Ici, le simpliste scénario de
J.S. Cardone (
The Forsaken,
The Covenant) est aussi intéressant, que la fadeur de ces acteurs. La majorité du film est consacré à cet ennuyeux bal, laissant ainsi très peu de temps, pour quelques meurtres, ici et là. Il y en a environ une dizaine, si on ne compte pas ceux du début et, ils nous sont assez vite présentés, sans aucun suspense, sauf celui d’un personnage féminin. De plus, la finale du film est nulle. Le tueur se fait tirer dessus et s’est fini. Il ne se relève pas, comme dans tout bon slasher, pour nous faire sursauter.
Au niveau de la réalisation, cela été confié à
Nelson McCormick. Un réalisateur dont sa carrière se limite surtout, à des épisodes de diverses séries télés (
ER,
Prison Break). Il ne gagnera certes un oscar pour sa réalisation, mais il ne s’en est pas trop mal sorti. Le principal problème vient de sa manière de filmer, lors des meurtres. Pour deux meurtres, c’était très bien (celui de Michael et celui de Lisa). Pour le premier, les divers points de vues sont vraiment intéressants. Tandis que pour le second, c’est dans celui-ci, qu’il y a le plus de suspense. Sinon pour les autres meurtres, je trouve qu’il aurait dû choisir, entre les faires hors champs (nous laisser penser comment ils assassinent ces victimes) ou les montrer complètement (un impact plus violent). Mais là, ils semblent, qu’il a hésité entre les deux. Ce qui fait en sorte, que les meurtres sont très peu intéressants.
Et, niveau casting, si on compare les acteurs aux slashers que Morirtz a produits, il y a quelques années, ceux-ci sont plutôt mauvais, du moins ceux qui incarnent les jeunes adultes. J’ai trouvé qu’ils ne réussissaient pas à rendre leur personnage assez attachant, pour que l’on ait pitié d’eux, avant qu’ils se fassent tuer ou attaquer. Que ce soit
Brittany Snow,
Scott Porter,
Jessica Stroup,
Ronnie Heflin et autres, ils ne m’ont aucunement convaincus. Celui qui ne s’en sort pas trop mal, c’est
Idris Elba, celui incarnant le Détective Winn. Il interprète assez bien son rôle, de ″grand sauveur″. Et, pour le cher ″tueur psychopathe″, interprété par
Johnathon Schaech, il n’a aucun charisme, est dénué de véritables motivations pour tuer et ses meurtres sont très peu originaux. Je crois surtout, que c’est le personnage du tueur qui est le problème, et non l’acteur. Le tueur semble être tout simplement mal développé.
Comme je le disais au début, je ne m’attendais à très peu de ce film. Donc, au final, je ne suis pas trop déçu du remake de
Prom Night. Ce n’est qu’un mauvais film de plus, sans être la catastrophe. Les trois éléments que j’ai retenus de ce film, ce sont les deux meurtres que j’ai mentionnés dans ma critique, et la fameuse poitrine de
Dana Davis. Ce film s’adresse surtout aux jeunes adolescentes, aimant les films pas trop violents et, avec de beaux acteurs et de belles actrices.
Note: 10/20