Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier & Thomas Langmann Synopsis: Astérix et Obélix devront remporter les Jeux olympiques pour permettre au jeune Gaulois Alafolix d’épouser la princesse Irina et lutter contre le terrible Brutus, prêt à tous les stratagèmes, pour lui aussi gagner les Jeux olympiques et se débarrasser de son père, Jules César.Ayant bien aimé
Astérix & Obélix contre César et grandement adoré
Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre, j’espérais un troisième opus d’aussi bonne qualité. Malheureusement, les critiques avaient bien raisons, cette deuxième suite est vraiment décevante.
Astérix aux Jeux Olympiques a beau avoir réunis un casting cinq étoiles et avoir bénéficié d’un énorme budget, il reste que ce film nous fait très peu rire. Les nombreux gags et références culturelles, censés nous faire rire, tombent la plupart du temps à plat. On est loin, de l’humour du deuxième opus. Ce dernier m’avait énormément fait rire et le casting était beaucoup plus intéressant.
Si,
Gérard Depardieu fait un bon boulot, comme il l’a toujours fait, en tant qu’Obélix.
Clovis Cornillac n’est pas aussi convaincant que
Christian Claver, dans le rôle d’Astérix, mais il enfile assez bien le costume. En Jules César,
Alain Delon semble s’emmerder.
Benoît Poelvoorde est, en Brutus, au départ, vraiment excellent, mais il finira par nous agacer, surtout vers la fin. Malgré tout, ses petites manigances, pour assassiner son père, s’avéreront vraiment amusantes. Pour le Québécois
Stéphane Rousseau, il semble être là, que pour son physique, tout comme la charmante
Vanessa Hessler.
Jamel Debbouze est certainement celui qui s’en sort le mieux, dans cette méga-production. Il apparaît environ 5 minutes. Mais, c’est lui, qui m’aura fait le plus marrer, pendant les 120 minutes que durent
Astérix aux Jeux Olympiques. Il ne faudrait pas que j’oublie de mentionner, que plusieurs guests stars sont du film, tel que le coureur automobile
Michael Schumacher, le basketteur
Tony Parker, le joueur de soccer
Zinédine Zidane et bien d’autres.
Le désastre de ce métrage revient principalement aux quatre scénaristes, que sont
Thomas Langmann,
Olivier Dazat,
Alexandre Charlot et
Franck Magnier. Leur intrigue est mal ficelée et dénuée d’intérêt, les gags nous font rarement rires (les baffes, que donnent Obélix, m’ont fait légèrement sourire) et les dialogues sont très pauvres. Les phrases, qui reviennent le plus souvent, sont… « Ave Moi» et « Je te ferai écarteler ». Niveau réalisation,
Thomas Langmann et
Frédéric Forestier ne se sont pas trop forcer. Ils nous gratifient de scénettes, qui se succèdent sans lien apparent. De plus, le rythme du film est fort lent, malgré quelques scènes d’action. Je regrette vraiment, qu’
Alain Chabat n’ait pas réalisé cette suite. Certes, il y a de nombreux défauts dans ce long-métrage, mais ce dernier regorge de très beaux décors et de très bons effets spéciaux. Niveau esthétique, je dois avouer que c’est une réussite.
Au final, c’est extrêmement décevant de voir un tel film, qui avait un énorme potentiel, mais qui est complètement gâché.
Astérix aux Jeux Olympiques s’avère être une comédie, peu drôle et peu divertissante. Il y a peut-être plusieurs grosses vedettes, mais cela ne suffit pas, pour sauver le film. Le scénario est mal écrit et la réalisation n’a rien de bien extraordinaire.
Astérix aux Jeux Olympiques n’est pas un navet, mais une grosse déception. Certaines personnes apprécieront sûrement ce film. Mais, personnellement, je vous conseillera plutôt de visionner
Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre d’
Alain Chabat, qui vous fera rire, à coup sûr.
Note: 14/20