Rambo de Sylvester Stallone Synopsis: Retiré en Thaïlande depuis vingt ans, un ancien soldat d'élite américain reprend du service pour sauver des missionnaires chrétiens détenus dans la Birmanie voisine par un chef de guerre sadique.Après la mode des remakes et des adaptations de jeux vidéos, voici la nouvelle mode venue…celle de faire des suites aux vieilles sagas. En 2006,
Sylvester Stallone concluait la saga de
Rocky Balboa. Deux ans plus tard,
Stallone a décidé de s’attaquer à celle de John Rambo. Avec ce quatrième opus, John Rambo nous revient en force. Il est loin de surpasser le film original, mais il surpasse les deux précédentes suites, sans problème.
Ce nouvel opus est à l’image de son héros, c’est-à-dire brutal, violent et ne faisant jamais dans la demi-mesure.
Sylvester Stallone a décidé de faire voir, à quel point tuer quelqu'un est un acte barbare et d'une violence inouïe. Rambo laisse éclater sa rage, et où la vision de plans gore se multiplie avec une efficacité démentielle.
Stallone dresse ici un portrait totalement désabusé de l’espèce humaine, incapable de régler de la violence sans avoir recours à la violence. Le film laisse le spectateur perplexe, entre un réalisme rappelant le premier
Rambo et une pyrotechnie et un carnage, qui renvoie aux deux précédentes suites. On ne compte plus les têtes qui explosent, les corps littéralement coupés en deux, les membres qui volent ici et là.
Rambo ne fait pas dans la dentelle, loin de là. La dernière heure du film n’est que boucherie. À part la scène du début et celle du bateau, c’est réellement à partir de la scène, où John Rambo réapparaît avec son arc et ses flèches, que le carnage débute. Il montre à tous, c’est qui le patron et provoque l'hystérie générale. Il égorge, découpe, cisaille, mitraille, fait exploser des camions et des forêts…il crée un carnage gigantesque sur son passage. D’ailleurs, c’est à peut près tout ce qu’à offrir ce nouvel opus.
À tous ceux qui n’ont pas encore vu ce film et bien je vous le confirme, le scénario qu’a écrit
Art Monterastelli et
Sylvester Stallone est simpliste, ultra prévisible et aucunement original. À part
First Blood, l’originalité des scénarios n’a jamais été présente dans cette saga. Ça m’a bien fait rire, de voir que ce n’est pas vraiment pour aider la pauvre population de Birmanie, qu’il s’est enfoncer dans la jungle sauvage, mais plutôt pour aller sauver une fragile petite américaine et ses amis. Dans ce quatrième opus, John Rambo a perdu toute sociabilité, mais pas sa dévotion catholique. Sa solitude lui a fait perdre tout sens du dialogue, et si ça fonctionne plutôt bien, il est bien difficile d'approfondir un scénario où le héros est muet. Mais bon, avec la tournure qu’avaient pris les deux précédents films de la saga, il ne fallait pas s’attendre que cette suite ait un scénario des plus original.
Sincèrement, il faut l’avouer
Sylvester Stallone assume sans problème ses choix. Il nous a montré que John Rambo n’était pas mort.
Rambo est oui, bourré de clichés, remplis d’explosions, violents, sanglants et gores. C’est une véritable BOUCHERIE! Mais, Stallone assume tout ça! En tant que scénariste et réalisateur, il aura eu le courage de porter tous ces chapeaux. Ce nouvel opus, de la célèbre saga
Rambo, est un excellent divertissement, à prendre au second degré.
Note: 16/20