Underworld: Rise of the Lycans de Patrick Tatopoulos Synopsis: Au Moyen-Âge, l'équilibre règne entre les Vampires dirigés d'une main de fer par Victor et leurs serviteurs les Lycans. Mais lorsque la fille de Victor s'éprend de Lucian, un Lycan, c'est le début d'une longue guerre sanglante qui continuera jusqu'à aujourd'hui.Étant un fan des deux premiers opus de la saga
Underworld, j’étais certain d’adorer ce troisième opus. Et, après visionnement, je confirme avoir beaucoup aimé ce
Underworld: Rise of the Lycans. Un film qui s’adresse davantage aux fans de la saga, qu’aux amateurs de films d’horreur.
Pour ce troisième opus, le scénariste de la saga,
Danny McBride, et ses collègues,
Dirk Blackman et
Howard McCain, ont eu la bonne idée de revenir là, où tout avait commencé. Donc, à l’époque, où les vampires régnaient en maîtres et que les humains et les loups-garous étaient soumis, et où le premier lycan vu le jour. Alors, dans
Underworld: Rise of the Lycans, on assiste à l’évolution des loups-garous, à leur rébellion, aux premières batailles entre vampires et lycans et aussi, à la fameuse histoire d’amour impossible, entre Lucian et Sonja, qui deviendra l’un des principaux déclenchements de la guerre, entre vampires et lycans. Des enjeux directs, limpides et efficaces! Alors que les deux premiers opus étaient consacrés aux vampires, du moins en grande partie, c’est autour de nos amis poilus d’être mis en avant.
Après avoir réalisé les deux premiers opus,
Len Wiseman (producteur sur ce troisième) laisse sa place au français
Patrick Tatopoulos. Ce dernier réalise ici son premier long-métrage. Avant, il avait déjà travaillé sur les deux premiers opus, en tant que concepteur des créatures et directeur artistique, sur le deuxième. Pour cette préquelle,
Patrick Tatopoulos a choisit de garder la vision de
Len Wiseman, mais en y modifiant quelques éléments. Tout d’abord, la durée du film est raccourcie. Ce qui permet de resserrer plus l’intrigue autour de thèmes plus essentiels. Aussi, l’époque change complètement. On se retrouve au Moyen-Âge, avec un château, où règne les vampires et qui fait énormément penser au Gouffre de Helm dans
The Lord of the Rings : The Two Towers, et une forêt, où vivre les fameux loups-garous. À part ça, les décors sont vraiment magnifiques. Ils sont très gothiques. Même chose, pour les costumes des divers personnages, qui sont très réussis et somptueux.
Sinon, fini les gunfights au ralenti et les diverses nouvelles technologies, pour tuer vampires ou lycans. On fait désormais place aux épées tranchantes, aux fouets, aux arcs et aux loups-garous plus bestiaux, que jamais. D’ailleurs, cet opus va nous offrir des scènes de combats vraiment excellentes. Elles sont brutales, sanglantes et assez originales. De plus, avec la réalisation de
Patrick Tatopoulos, ses scènes d’actions s’avèrent être très bien rythmées et jouissives. Côté effets spéciaux, si plusieurs personnes les ont trouvés décevants et bien moi, je les ai trouvés très réussis. Les lycans sont vraiment impressionnants.
Niveau performance,
Bill Nighy est toujours aussi majestueux et effrayant, dans le rôle de Viktor. Il vole complètement la vedette. Il y a aussi le très impressionnant et charismatique
Michael Sheen, qui livre une performance plus physique, en héros musclé. Et, il ne faut pas oublier, la très sexy et féroce
Rhona Mitra, qui joue la fameuse vampiresse Sonja. Personnellement, je regrette la présence de
Kate Beckinsale, qu’on a pu voir dans les deux premiers opus. Mais bon, ce retour aux sources oblige l’absence de la demoiselle.
Au final,
Underworld: Rise of the Lycans est une excellente préquelle, qui nous raconte la naissance du conflit, entre vampires et lycans. C’est vraiment un très bon divertissement, avec un univers à la fois sombre et violent. Les fans de la saga seront comblés. Pour les autres, c’est à vous de voir. Si, vous aimez les films de vampires et/ou de loups-garous, avec de bonnes scènes d’action, vous allez d’apprécier. Sinon, passez votre chemin.
Note: 18/20