Waxwork
de Anthony Hickox
[1988]Un musée de cire fait vivre à ses visiteurs, s'approchant de trop près aux oeuvres, l'histoire qui illustre chaque exposition. Il y a des films qui appartiennent à leur temps, Waxwork est de ceux-là, tant sa mise en scène et ses effets semblent datés.
Aucun frisson durant tout le film, plusieurs petites histoires parsèment le récit, on a l'impression d'assister à plusieurs épisodes (les plus mauvais) des contes de la crypte. Une histoire de loup-garou, de vampires, de momies et une revisitant, très maladroitement et d'une bétise affligeante, le marquis de Sade. Les acteurs sont en roue libre, même Zach Galligan semble ailleurs. A cette époque (1988) les films étaient tout de même plus pêchus. Cependant certaines scènes surprennent, avec des moments malgré tout bien saignants, ce qui ne colle pas avec le reste du métrage qui renvoit vers quelque chose de bien niais ne s'adressant qu'à un public friand de faux frissons qui ne renferment que de pathétiques situations, le tout manquant cruellement d'éloquence.
Waxwork n'est pas un navet pour autant, sauf qu'il ne mérite plus d'être découvert de nos jours où les films d'horreur exploitent plus sérieusement le genre et des fois malgré un budget très restreint. Une des petites histoires du film aurait mérité d'être plus exploitée, elle ne dure à peine plus d'une minute. Ce segment, en noir et blanc est le meilleur de tous avec pour thèmes des morts-vivants dans un cimetière.
Mais peut-être que ce film finalement, procurera à certains une certaine nostalgie de ces films de la fin des années 80.
Cependant il n'est pas de ceux qui enrichissent nos connaissances dans le genres, même pas pour les plus novices, c'est dire.
10/20Waxwork 2 : Perdus dans le Temps
de Anthony Hickox
[1992]Marc et Sarah se retrouvent cette fois propulsés à travers les temps afin d'apporter la preuve qui pourra acquitter Sarah, accusée du meurtre du compagnon de sa défunte mère.Anthony Hickox a décidé de livrer une oeuvre de pure dérision, apportant au spectateur son lot de scènes grand-guignolesques de pures délires mais loin du musée de cire car cette fois nos amis deviennent tout compte fait des guerriers du temps, traversant ce dernier d'époque en époque. Les premières 45 minutes sont assez divertissantes mais le concept de parodier certains classiques se perd très vite dans sa lancée et peine à se renouveler, ce qui est dommage car cette séquelle avait tout pour apporter l'adhésion allant même jusqu'à surpasser son prédecesseur. Au lieu de çà, Hickox décide de rester dans la surenchère et du coup se réoriente vers la facilité, ce qui peut nous amener à quitter l'entreprise avant son générique de fin.
Il faut néanmoins ne pas oublier de signaler que contrairement au premier, cette fois il s'est décidé de travailler l'un segment dans un noir et blanc relativement convaincant mais cette fois-ci il n'est plus question de morts-vivants mais d'histoire de maison hantée. De nombreux "guest" également, de Bruce Campbell (fidèle à son type de jeu), David Carradine et Drew Barrymore entre autres... Là il n'est plus question de références mythiques (loup-garou, momies ou encore de vampires) mais de fantastique et de science fiction avec des films comme La Maison Hantée, Frankenstein, Alien, Zombie, Jack l'Eventreur, Gojira etc...
Le premier Waxwork est fort dispensable, cette suite quant à elle, est totalement inutile.