The Bank Job de Roger Donaldson Synopsis: En 1971 à Londres, un vendeur de voitures au passé trouble se laisse entraîner par une amie ex-mannequin dans une affaire de vol de banque, dont l'onde de choc se répercutera jusqu'à Buckingham Palace.Avant de voir
The Bank Job, je n’étais pas sûr de ce que j’allais voir, surtout que
Jason Statham nous a habitué à de tout, des navets (
Transporter 2,
In the Name of the King), des bons films (
The One,
The Transporter) ou de très bons films (
Snatch,
The Italian Job). Finalement,
The Bank Job se situe dans les bons films.
Pour un film qui est sensé être basé sur des faits réels, je l’ai trouvé un peu trop exagéré. À un moment donné, je croyais visionner un film d’espionnage (James Bond) ou même la suite de
The Italian Job. Je devais trop m’attendre à voir un film de la trempe de
Le Dernier Tunnel d’
Érik Canuel, portant lui aussi sur un braquage d’une banque, qui est arrivé en 1993, au Québec. Mais bon,
Roger Donaldson a toujours fait des films, ayant pour but, de divertir les gens et
The Bank Job ne déloge pas à la règle. Si, on met de côté la partie faits réels, ce film se veut un très bon thriller captivant. De plus, les films de braquage ont toujours eu la côte au cinéma, et celui-ci suit très bien les règles de base. On y trouve le criminel qui veut finir sa carrière sur un coup d'éclat, monte une équipe, prépare minutieusement le coup, la fille qui joue un double jeu, puis le braquage où tout semble partir de travers, mais se déroule en réalité comme sur des roulettes.
Mais l’avantage de
The Bank Job, c’est le fait que ça se déroule dans les années 70. Donc, le braquage est plus réaliste, car il n’y a pas divers gadgets high-tech ou de nombreuses sécurités, protégeant le coffre-fort. Aussi, ce qui est rare dans ce genre de film, les braqueurs sont ceux, qui ont le moins de choses à se reprocher. Le braquage devient secondaire, face aux conséquences dramatiques causées par l’ouverture de certains coffres et les réactions violentes de leurs propriétaires, pour retrouver les braqueurs. D’ailleurs, à partir du moment où les braqueurs sont traqués, le film perd en intensité et traîne parfois en longueur. Le réalisateur
Roger Donaldson (
Dante’s Peak,
The Recruit) livre une mise en scène efficace et sans effets de style faciles. Un traitement sérieux, qui convient parfaitement avec le style des années 70 et le destin des personnages suite au braquage. Pour le casting,
Jason Statham réussit à s'imposer dans un rôle qu'il connaît par coeur, celui du gentil gangster qui va se retrouver au milieu d'enjeux qui le dépassent. Sans oublier la superbe
Saffron Burrows que l'on a vue dans
In the Name of the Father, qui campe ici Martine Love, femme fatale par qui arrivera l'idée du braquage et qui ne se limite pas qu'à la jolie plante de service. Les autres acteurs sont aussi très convaincants dans leur rôle respectif.
Avec
The Bank Job,
Roger Donaldson nous offre un bon film, avec des acteurs compétents et une histoire pas parfaite, mais très intéressante. Je suis un peu déçu du résultat final, mais le film m'a quand même beaucoup plus. Ce film mérite d’être vu, autant pour les fans de braquage, que ceux de
Jason Statham.
Note: 16/20