Jumper de Doug Liman Synopsis: Un jeune homme capable de se téléporter est pourchassé par des agents d'élite qui, au fil des siècles, ont éliminé ses semblables parce que ceux-ci utilisaient leurs extraordinaires pouvoirs à des fins néfastes.Comme pour la majorité des grosses productions hollywoodiennes, je n’attendais pas grand chose de
Jumper, à part d’être divertis. Et, après visionnement, j’avoue avoir apprécié les 88 minutes, que j’ai passé devant mon téléviseur, à regarder la dernière réalisation de
Doug Liman.
Avant que je vois
Jumper, je n’avais vu que deux films de
Doug Liman,
Go et
The Bourne Identity, deux productions que j’ai toujours grandement apprécier. C’est avec une nouvelle adaptation d’un roman à succès, que
Doug Liman décide de faire son retour sur grand écran. C’est d’ailleurs grâce à lui, si le film est des plus intéressants. Car, comme il l’avait fait dans
The Bourne Identity, il nous offre des scènes de combats vraiment explosives. Et bien, qu’elles soient peu nombreuses, ces scènes sont très bien rythmées et enlevantes. Aussi, ce qui est très réussis de ce film, ce sont les nombreuses téléportations, qu’effectue notre cher héros. Ces arrivées sont toujours spectaculaires et les effets spéciaux sont sans failles. Le côté fantastique, voir même surréaliste subsiste dans les scènes où l’action est présente, et ce sont des moments de pur bonheur. Il y a aussi les divers décors, qui sont superbes. Que ce soit Rome, New York, Londres et autres.
C’est
David S. Goyer (
Batman Begins),
Jim Uhls (
Fight Club) et
Simon Kinberg (
X-Men: The Last Stand), qui ce sont chargés d’écrire le scénario de
Jumper. Leur scénario comporte certains bons points, mais il en ressort qu’il lui manque cruellement un enjeu dramatique. En effet, dans
Jumper, il ne se passe pas grand chose d'intéressant. Nous avons ici un héros capable de se téléporter, et qui est poursuivi par des gens qui veulent le tuer. Pas très original! Donc, cette banale histoire de traque, plutôt longue sur la forme et malheureusement bien vite inintéressante parce que vue et revue des milliers de fois ailleurs. Dommage, car le script prend vraiment le temps de développer toute la mythologie qu'il met en place, ainsi que les personnages et les organisations en présence. Et, si ces derniers semblent à première vue très caricaturaux, leur absence de manichéisme les rend finalement très intéressants. Les gentils ne sont pas tout blancs, les méchants pas tout noir, et aucun des deux n'est réellement excusable pour ce qu'il fait.
Les acteurs, quant à eux, n’offrent pas des performances à tout casser.
Samuel L.Jackson et
Hayden Christensen sont corrects sans plus. Ceux qui s’en sortent le mieux, ce sont
Jamie Bell, dans le rôle d’un jumper aguerri et
Michael Rooker, dans le rôle du père de David, qui offre une performance très attachante. Tant qu’à
Rachel Bilson, elle joue la petite copine très mignonne, une fois apeurée et l'autre fois amoureuse, et
Diane Lane, elle est bien dans les deux ou trois, où on la voit.
Jumper m’a plus ou moins déçu. Oui, l’intrigue est assez classique, mais tout est sauvé par des séquences d’action « conceptuelles » tout bonnement jubilatoires, notamment dans le dernier acte. Si, la suite peut avoir un meilleur scénario et des scènes d’action aussi excellentes, de la part de Doug Liman et bien, il ne sera pas difficile de surpasser ce premier opus. Malgré tout,
Jumper est à voir, autant pour les fans de super-héros que ceux des gros divertissements hollywoodiens.
Note: 15/20