[2012] Total Recall : Mémoires Programmées

Synopsis: Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs, que propose la société Rekall, lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait. Mais, lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être, à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin?


Remake/Reboot, ce nouveau Total Recall, réalisé par l’homme derrière la saga Underworld, Len Wiseman, s’est révélé être bien meilleur, à ce que quoi je m’attendais. Cette œuvre de Wiseman reprend, bien entendu des éléments du film de Paul Verhoeven (l’histoire, les personnages, la femme aux trois seins), mais aussi, aux autres films basés sur les écrits de Philip K. Dick, c’est-à-dire Minority Report (quelques scènes d’action, le style l’UFB) et Blade Runner (le style de la Colonie, l’ambiance), tout en ayant son style personnel. Ainsi, donc, Kurt Wimmer et Mark Bomback nous offrent une histoire, qui m’a beaucoup plu, malgré plusieurs éléments illogiques, à la fois similaire et différente de l’œuvre de Verhoeven, autant au niveau des rebondissements que des personnages. Exit Mars, pour ce Total Recall! Tout se déroule sur terre, entre la Grande-Bretagne (UFB) et l’Australie (la Colonie), les seuls endroits sur terre pas affectés par la guerre nucléaire. Ces deux endroits ont un look vraiment nice. Les décors, un mélange d’effets visuels et de vrais décors, sont vraiment superbes et très réussis. Le tout, on le doit à Patrick Tatopoulos, en chef décorateur sur ce film.


Sinon, les personnages sont très intéressants et bien interprétés. Sans avoir la carrure d’Arnold Schwarzenegger, Colin Farrell nous offre un très sympa et convaincant Douglas Quaid/Hauser. Jessica Biel remplace sans mal Rachel Ticotin, en Melina, tout comme Kate Beckinsale en Lori Quaid, qui était incarnée par Sharon Stone. Bryan Cranston reprend le rôle de Coohagen, interprété par Ronny Cox en 1990. Et, Bill Nighy joue le rôle de Matthias, qui est en fait le même personnage que Kuato du film de Verhoeven. On notera l’absence de Richter, le personnage joué par Michael Ironside dans le film original. À part ça, à travers une très bonne réalisation, Wiseman nous offre de très jolies prises de vues, ainsi que de palpitantes scènes d’action (gunfights, combats à mains nues, courses-poursuites). Et, Harry Gregson-Williams signe une excellente bande son. Au final, sans être aussi mémorable que l’œuvre de Verhoeven, ce nouveau Total Recall est un très bon film de science-fiction, qui vous tient en haleine pendant toute sa durée et qui nous offre, de très bons moments.

Note: 18/20

Oser un remake du chef d'oeuvre de Paul Verhoeven ça a tout du suicide et c'est ce que l'on constate pendant le visonnage de ce remake pas très sensationnel malgré une technique au top par contre ils ont flingué l'image avec l'utilisation à outrance des reflets de lumière sur la quasi totalité du métrage. Len Wiseman offre quelques clins d'oeil au film d'origine avec notamment la scène de la fameuse grosse dame, clin d'oeil intelligent avec son sympathique arrière-champ, la fameuse scène des 3 boobs y est donc c'est fun mais on se demande pourquoi on y a droit avant d'être sur Mars ? Tout simplement parce que dans ce reboot il n'ira jamais sur la planète rouge, donc premier truc qui fâche, après l'acteur principal n'est pas assez costaud pour les scènes de fight, on ne va pas forcément chercher à comparer mais quand même.
Celà dit la petite touche d'originalité c'est le rôle offert à Kate Beckinsale, là c'est jouissif, elle est plus exquise que dans Underworld. Pour ce qui concerne Jessica Biel on parlera d'un jeu de figuration pour être poli. J'en attendais rien puis finalement il se suit sans mal malgré des scènes d'action ennuyantes sur la longueur puis le climax des 30 dernières minutes est très vite barbant. Sinon je m'étais fait la réflexion concernant le personnage d'Harry interprété par Bokeem Woodbine, j'ai pensé un moment qu'ils l'avaient négligé car aucune altercation entre lui et Doug Quaid jusqu'à cette scène réussie dans le patio avec Melina. En somme c'est un film dispensable à voir pour la curiosité même si il est préférable de revoir le film avec Schwarzy.